On observe une réelle déconnexion entre les usagers d’un bâtiment et l’environnement dans lequel celui-ci s’inscrit. Il est en effet difficile de comprendre la gravité de la crise climatique lorsqu’on évolue dans constructions hermétiques et aseptisées. Ce projet a pour but de requestionner les pratiques actuelles dans la conception d’enveloppes. Notre but avec ce projet manifeste est donc de repenser cette manière très automatiste voir inconsciente de faire l’enveloppe en architecture. Nous voulons arriver à cet objectif non seulement en reconsidérant les matériaux, la quincaillerie et les membranes d’étanchéité issues de produits pétrolier, mais également en repensant le rapport fondamental que l’Homme entretient avec son environnement naturel et son environnement construit. Nous nous sommes penchés sur ce qu’est le nid pour s’aventurer vers des explorations formelles joignant nature et construit. Nous pensons donc un prototype qui, grâce à sa structure épaisse, offre un environnement organique et naturel, éloigné de la boîte hermétique qu’est le bâtiment du 21e siècle.
Il s’agit de repenser les trois grands principes de l’enveloppe et de les dissocier l’un l’autre. S’éloigner du compacte pour agir à différentes échelles, le revêtement extérieur, la structure et l’isolant sont les trois éléments qui seront traités pour créer le nid urbain. Nous voulons promouvoir une enveloppe permettant sa compréhension et son impact sur l’environnement en priorisant des matériaux vivants et faciles d’assemblage d’une part, et en décalant les couches d’une autre part. Ce principe de décalage pourrait, dans un réel projet d’architecture, se rapproche de l’idée d’espaces tampons non chauffés, pouvant accueillir circulations et espaces de transitions offrant des relations différentes à l’environnement.
Voir la présentation du prototype.
Consulter le rapport de synthèse.
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